REPORTAGE JUIN 2004
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Hôpital sans confession
L’hôpital militaire marocain de Mitrovica
a été créé en 1999, pendant la guerre. Situé
au cœur du quartier albanais, il accueille la population civile
sans distinction ethnique ou religieuse.
Vingt et un médecins et douze assistantes sociales, tous issus
du bataillon marocain présent sur place, s’occupent chaque
jour de faire tourner l’hôpital. Sans compter les nombreux
infirmiers, hommes et femmes.
Dès huit heures du matin, plusieurs dizaines de personnes attendent
de se faire soigner, gratuitement. Au total, une centaine par jour.
Rapidement, les malades sont reçus puis redirigés vers
les services concernés. Médecine générale,
chirurgie, ophtalmologie ou encore obstétrique, tous les cas
sont traités. Les naissances sont d’ailleurs l’une
des principales occupations des médecins marocains présents.
Plusieurs fois par semaine, une équipe se déplace dans
les enclaves serbes, pour ceux qui auraient peur de venir en territoire
albanais.
Les patients sont satisfaits. La réputation de l’hôpital
a d’ailleurs fait le tour du
Kosovo et certaines personnes viennent de Pristina pour se faire soigner.
Ici, les maladies les plus courantes concernent des problèmes
cardiaques (hypertension), pulmonaire ou dentaire. Le manque d’hygiène,
l’alimentation souvent trop salée ou la cigarette en sont
les responsables.
Mais les conditions de travail ne sont pas toujours faciles. Le matériel
vieillit. Et son renouvellement est parfois difficile, surtout depuis
le départ des ONG.
Cécile Barbier
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Le
médecin chef marocain commande l'hopital militaire de Mitrovica.
Durant
toute la journée, un soldat marocain distribue les médicaments
préscrits après les visites médicales.
Crédit
photo:
Cécile Barbier
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